Do it yourself : le parfum

Vous vous êtes déjà dit, en vous retrouvant au beau milieu d’une parfumerie, que le parfum de vos rêves n’existait pas ? Moi, si. Si j’ai essayé différents parfums dans ma vie, je n’ai jamais trouvé celui qui me correspond parfaitement. Mais ça, c’était avant, parce que vendredi dernier, j’ai créé mon propre parfum ! Il existe en effet des ateliers de parfum qui permettent en effet de repartir avec son propre parfum. J’ai effectué cette tâche magique à Grasse. Créer son parfum s’est révélé un peu plus compliqué que je ne l’avais imaginé. Je vous laisse imaginer. Dès mon arrivée, on vous mets devant un « orgue à parfums : bureau contenant des étagères, parfum Lyon où patientent plus de 120 bouteilles contenant chacune une senteur. Et il vous faut les sentir une à une pour faire votre propre parfum ! Parce qu’un parfum combine plus de 100 produits différents. Dans le cadre de l’atelier, on n’en mélange bien sûr que 20, mais c’est déjà pas mal. Et ça demande de la adresse. Un parfum se compose de 3 notes : celle de tête, de coeur, et de fond ; et chacune d’entre elles doit s’équilibrer. Mieux encore, il faut que chaque odeur soit ajoutée en prenant garde aux doses, et être précisément rédigée dans un carnet pour garder la recette : c’est grâce à elle qu’on peut en recommander par la suite. Le parfum composé peut être du patchouli, si on se trompe d’une seule goutte. C’est pourquoi on a droit à trois essais pour repartir avec le meilleur ! Le plus difficile, je pense, ce n’est pas tant de composer que de lâcher prise. Quand on rationalise trop, on se trompe systématiquement. Vous penseriez à introduire de la lavande dans un parfum pour homme ? Et pourtant, atelier de parfum la lavande qui établit la note masculine aux parfums pour homme ! Au final, c’est une expérience que je recommande d’essayer. On est tellement absorbé par les fragrances qu’on ne voit pas du tout les heures passer. De mon côté, j’attends que mon parfum soit prête à l’emploi : je dois laisser reposer une dizaine de jours avant de l’utiliser. Je lui ai même adjugé un nom : Droïde.

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