La semaine dernière, près de Namur. Il ne fait pas spécialement chaud mais je suis en nage. C’est que, voyez-vous, j’ai la frousse. Je suis dans un aéroclub, à bord d’un Cap 10B, un appareil qui va bientôt me faire vivre un baptême d’acrobaties en plein ciel. Cela faisait un bail que j’y songeais, et lorsque l’occasion s’est présentée, je ne pouvais passer à côté : j’ai sauté dessus ; mais maintenant, le doute m’habite. Mais il est trop tard tout annuler. Antoine, mon ange-gardien, m’informe en effet qu’il est temps d’y aller. Il démarre l’avion (qui fait un vacarme de tous les diables malgré le casque), qui file bientôt sur la piste et décolle quelques secondes plus tard. Les dés sont lancés. Une minute plus tard, Antoine me dit qu’on va attaquer la voltige. Il commence d’emblée avec un immelmann et je pousse un juron. C’est plus agressif que ce à quoi je m’étais préparé ! Et ce n’était que le début. Antoine poursuit immédiatement avec plusieurs virages qui me font l’effet de gifles. Une seconde de pause à peine, puis on enchaîne. C’est tellement brutal que je dois contracter mes muscles pour éviter le black-out. Des fois, je dois supporter plus de 5G : je pèse alors cinq fois plus lourd qu’en temps normal. C’est difficile de dire l’effet que ça fait, mais pour résumer : c’est difficile à supporter ! Et tout s’enchaîne à un tel rythme que les points de repère les plus simples ont disparu : le sol et l’espace tournent à n’en plus finir tout autour de nous. Mais curieusement, même durant les figures les plus dingues, je n’ai plus peur. C’est que je sais que mon pilote maîtrise son appareil. Finalement il est temps de regagner le plancher de vaches. C’était rapide, mais d’un autre côté, je suis enchanté que ça s’arrête enfin : d’ailleurs, à la sortie de l’appareil, j’ai une légère envie de vomir. Une acrobatie de plus et je serais devenu verdâtre. Mais en dépit de ça, je suis radieux. Ce vol est de ceux qui marquent à vie, et je ne peux m’empêcher de sourire bêtement sur le chemin qui me ramène à la maison. Si vous songez à tenter l’aventure, sachez quand même que l’expérience est rude et n’est psa pour tout le monde. Même si le pilote ajuste sa façon de voler en fonction des réactions du passager, certains n’apprécieront pas du tout l’expérience. Vous n’avez qu’à jeter un oeil sur le site par lequel je suis passé pour ce baptême de voltige à Namur, si je ne vous ai pas découragé. 🙂 Je vous laisse le lien vers le site spécialiste de cette activité de voltige aérienne à Namur.
Monthly Archives: mai 2018
Mon baptême de voltige à Namur
Le label « Grande École du numérique »
Le label « Grande École du numérique » est attribué pour trois ans. Pour être labellisées, les formations – gratuites – doivent répondre à des critères qui visent l’insertion professionnelle de publics prioritaires, pas ou peu qualifiés, notamment issus de quartiers politique de la ville. Une autre condition est de répondre aux besoins des entreprises, administrations et associations en matière de personnels dotés de compétences numériques (programmation et développement, remise à niveau numérique, conception de projets numériques, etc.). Le dispositif soutient l’expérimentation de modèles innovants de formation. L’objectif était d’en soutenir environ 400 sur les années 2016 et 2017. Les formations durent en moyenne sept mois. Il s’agit aussi de créer des passerelles entre les différentes formations sur un même territoire, dans une stratégie de réseaux. Le Rapport d’activité 2016 de la Grande École du numérique montre que 40 % des formations donnent un titre professionnel, 7 % une attestation de certification professionnelle (niveau B donc bac +2) et 7 % un diplôme. Si le temps moyen en présentiel est de 91 % et le temps de formation en ligne de 9 %, l’apprentissage par la pratique est privilégié dans la quasi-totalité d’entre elles, ainsi que la pédagogie par projet et l’apprentissage collaboratif (mentorat, transmission de pair à pair), afin de correspondre au mieux aux méthodes de travail sur le marché de l’emploi. De plus, l’ensemble des formations labellisées proposent un accompagnement socio-professionnel : aide à la rédaction du CV et de la lettre de motivation, définition du projet professionnel etc. Un suivi est proposé pendant six mois après la sortie de formation. 2 760 apprenants ont commencé une formation en 2016 et 1 827 l’ont achevée en 2016. L’objectif pour la fin 2017 était de compter entre 8 600 et 10 500 jeunes formés ou en formation. Les taux d’insertion professionnelle sont encourageants avec 40 % de retour à l’emploi trois mois après la formation et 64 % après six mois. On parle ici d’emploi non précaire pour 81 % des cas, mais aussi d’entrepreneuriat (16 %) et d’intérim (4 %).