Ce n’est pas à proprement parler une loi d’orientation. Mais avec ses mesures à première vue hétéroclites, le texte qui a été transmis aux syndicats dessine une certaine vision de l’école. « Une école de la confiance », promet le ministre Jean-Michel Blanquer, qui a fait de sa formule favorite le nom de sa loi. Sans surprise, le texte reprend des annonces anciennes qui nécessitaient une évolution législative. C’est le cas de l’instruction obligatoire dès 3 ans (contre 6 ans aujourd’hui). Il s’agit, avait argumenté le président de la République en mars dernier lors des assises de la maternelle, de développer au plus tôt les capacités langagières de tout-petits qui grandissent dans des familles éloignées de la culture de l’école. Une démarche censée mieux préparer à l’acquisition de ce que Jean-Michel Blanquer nomme les « fondamentaux » – « lire, écrire, compter, respecter autrui ». Au risque de donner l’impression de vouloir, comme cela a souvent été le cas dans l’histoire de l’école, arracher les enfants à l’influence jugée néfaste de leurs parents. Qui est ne Christophe Castaner, désigné nouveau ministre de l’Intérieur en remplacement de Gérard Collomb ? Né d’un père militaire et d’une mère femme au foyer, Christophe Castaner est le cadet d’une famille de trois enfants. Marié à une femme, cadre bancaire, il est père de deux filles. À 18 ans, il quitte le foyer familial et reste deux ans à Marseille, où il gagne de l’argent notamment en jouant au poker. Il se lie avec Christian Oraison, un caïd des Alpes-de-Haute-Provence ayant été abattu de plusieurs balles en 2008 ; il déclare à ce sujet : « C’était mon grand frère, mon protecteur. Il m’appelait l’étudiant ». Diplômé de la faculté de droit d’Aix-en-Provence, il est titulaire d’un DESS de juriste d’affaires internationales et d’un diplôme de sciences pénales et de criminologie ; il complète sa formation en sciences politiques. Durant ses études, il s’engage dans les clubs Forum de Michel Rocard. Celle qui aura le dernier mot pour l’attribution de la concession de la future A79 est, évidemment, la ministre des transports. Or, une ligne de son CV officiel rappelle qu’Elisabeth Borne a été directrice des concessions du groupe Eiffage en 2007 et 2008. Et Eiffage fait partie des candidats les plus en vue. « On est dans la définition du conflit d’intérêts, estime un spécialiste du secteur. Dans un cas pareil, la ministre devrait se déporter. Ou alors la commission technique devrait rendre son rapport public pour que la décision ne fasse l’objet d’aucune suspicion. En effet, c’est sur la base des conclusions du groupe d’experts de cette commission que Mme Borne est censée faire son choix. Selon nos informations, au moins un concurrent a demandé si des dispositions particulières seraient prises, compte tenu de la situation. Il lui a été répondu, affirme-t-il, que les travaux de la commission, conformément aux habitudes, ne seraient pas rendus publics et que la ministre exercerait normalement ses attributions. Notre société conjugue savoir-faire et expérience pour vous garantir des prestations de qualité, dans les meilleurs délais. Le Drian, c’est une expérience de plus de 25 ans et une équipe flexible de professionnels reconnue pour sa créativité, de la conception à la réalisation et la pose. Le Drian, c’est le confort d’un accompagnement personnalisé, la fiabilité des délais et l’engagement de réalisations certifiées et garanties pour sa proximité. Le Drian, une position unique en Bretagne pour répondre au plus vite à vos besoins, faciliter l’accès aux chantiers et le SAV. Notre société tient à préserver la qualité de ses prestations, et a fait le choix de ne pas sous-traiter la pose. Tous ses poseurs sont des salariés de l’entreprise et bénéficient d’une formation « maison » élaborée depuis les débuts de l’entreprise. Aucune approximation n’est permise et la société LE DRIAN BATIMAN dispose d’un personnel expérimenté. Bien entendu, chaque chantier achevé est soigneusement nettoyé. L’annonce de Nicole Belloubet a surpris tout le monde : le gouvernement souhaite réformer la justice pénale des mineurs, idée qui ne figurait pas dans le projet de réforme globale de la justice. Trop souvent, les idéologues et les dogmatiques choisissent le camp de la prévention et de l’éducation, ou au contraire celui de la répression, alors que ces approches devraient être complémentaires, et qu’il est contre-productif et même absurde de les opposer. Mais le pragmatisme et nos valeurs constitutionnelles obligent aussi à respecter la spécificité des mineurs. Or une grande difficulté, constatée par tous les professionnels de terrain, est la lenteur de la réponse judiciaire, qu’elle soit éducative ou répressive. Que pense le mineur délinquant s’il doit rencontrer un éducateur six mois après le jugement, lui-même intervenu plusieurs mois après les faits ? Nicole Belloubet veut une réponse judiciaire rapide pour que le mineur prenne conscience de la gravité de ses actes. Cette initiative fait suite à la promesse du candidat Emmanuel Macron d’apporter une réponse judiciaire à tous les faits de délinquance, sans quoi l’impunité ne peut que s’installer. Alors que la République en Marche ! « perdre sa tête » avec la nomination de Christophe Castaner place Beauvau, les couteaux s’aiguisent au sein de l’écurie présidentielle… pour briguer la succession d’Anne Hidalgo à la mairie de Paris. Cédric Villani, Benjamin Griveaux et Mounir Mahjoubi sont dans les starting-blocks. « Je suis candidat à la candidature ». Une déclaration sans ambages pour le député et mathématicien lauréat de la médaille de Fields, Cédric Villani, qui franchit officiellement le Rubicon dans les colonnes du JDD. Troisième de cordée, Mounir Mahjoubi, secrétaire d’Etat et élu dans la capitale qui, pendant l’été, a également multiplié les signes de candidature à l’Hôtel de Ville. S’il s’est abstenu, à l’instar de Benjamin Griveaux, de tout acte officiel de candidature, il a néanmoins semé « quelques cailloux » sur le chemin escarpé de l’Hôtel de Ville. L’hebdomadaire dominical affirme également que le secrétaire d’Etat aurait également perdu quelques points dans le remaniement du début de semaine. Et si un « quatrième front » s’ouvrait ? C’est ce qui me guidera dans les mois qui viennent. Parce que l’enjeu, ce n’est pas nous. L’enjeu, c’est Paris ». Une nouvelle candidature qui ne dit pas son nom ?