Le label « Grande École du numérique » est attribué pour trois ans. Pour être labellisées, les formations – gratuites – doivent répondre à des critères qui visent l’insertion professionnelle de publics prioritaires, pas ou peu qualifiés, notamment issus de quartiers politique de la ville. Une autre condition est de répondre aux besoins des entreprises, administrations et associations en matière de personnels dotés de compétences numériques (programmation et développement, remise à niveau numérique, conception de projets numériques, etc.). Le dispositif soutient l’expérimentation de modèles innovants de formation. L’objectif était d’en soutenir environ 400 sur les années 2016 et 2017. Les formations durent en moyenne sept mois. Il s’agit aussi de créer des passerelles entre les différentes formations sur un même territoire, dans une stratégie de réseaux. Le Rapport d’activité 2016 de la Grande École du numérique montre que 40 % des formations donnent un titre professionnel, 7 % une attestation de certification professionnelle (niveau B donc bac +2) et 7 % un diplôme. Si le temps moyen en présentiel est de 91 % et le temps de formation en ligne de 9 %, l’apprentissage par la pratique est privilégié dans la quasi-totalité d’entre elles, ainsi que la pédagogie par projet et l’apprentissage collaboratif (mentorat, transmission de pair à pair), afin de correspondre au mieux aux méthodes de travail sur le marché de l’emploi. De plus, l’ensemble des formations labellisées proposent un accompagnement socio-professionnel : aide à la rédaction du CV et de la lettre de motivation, définition du projet professionnel etc. Un suivi est proposé pendant six mois après la sortie de formation. 2 760 apprenants ont commencé une formation en 2016 et 1 827 l’ont achevée en 2016. L’objectif pour la fin 2017 était de compter entre 8 600 et 10 500 jeunes formés ou en formation. Les taux d’insertion professionnelle sont encourageants avec 40 % de retour à l’emploi trois mois après la formation et 64 % après six mois. On parle ici d’emploi non précaire pour 81 % des cas, mais aussi d’entrepreneuriat (16 %) et d’intérim (4 %).
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