Une histoire de popote

Comme le dit si bien l’expression : il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Et dans ce cas, je suis loin d’être idiot. La semaine dernière, je me suis offert un cours de cuisine chez un chef pour assister à un cours de cuisine offert par ma famille. Ca peut vous paraître de peu d’intérêt, c’est que vous ne faites pas partie de mes proches : car à une époque, la cuisine faisait selon moi partie de ces trucs que Dieu n’aurait jamais dû créer (avec les panneaux de limitation de vitesse à 30km/h, les soutien-gorges réducteurs de poitrine, et l’Eurovision). La seule idée qu’on puisse passer plus de cinq minutes en cuisine me semblait être contre-nature ! Les pâtes lyophilisées, en ce temps-là, étaient la plus belle création de l’homme. Et puis pour je ne sais quelle raison, un jour, j’ai commencé à cuisiner. Peut-être est-ce le souvenir des bons petits plats que cuisinait ma mère, qui étaient un tantinet supérieurs aux barquettes toutes prêtes de chez Marie. Et c’est comme ça que j’ai commencé à cuisiner, et j’ai adoré ça. Et puis, avoir des supporters contribue sans doute pas mal à entretenir mon ardeur. Voir ma femme me regarder comme un super-héros pour avoir mijoté un bon petit platc’est toujours un grand moment. J’ai bien conscience que je ne serai sans doute jamais Jean-François Piège, mais je ne suis pas peu fier de savoir mitonner un poulet basquaise. Pourquoi ? Mystère. Je crois que cela me détend, d’une certaine manière. Il n’y a à mes yeux rien de mieux que de hacher menu pour se calmer les nerfs ! Le fait de devoir être minutieux permet de prendre du recul face aux problèmes relatifs au boulot… Si vous êtes un partisan des barquettes surgelées, vous manquez tout de même à côté de quelque chose. que c’est un phénomène de fond. Ca se voit avec le nombre croissant d’émissions télé dédiées à la cuisine de toute sorte… Des émissions me semblaient complètement stupide, il y a quelques années. Pourtant, aujourd’hui, je les suis passionnément. Parce qu’il est loin, le temps où je suivais les recettes au mot près. Aujourd’hui, je me laisse guider par mon instinct. Bref, si vous avez la cuisine en horreur, ne dites jamais que vous ne commencerez pas. Parce que si j’ai pu m’y mettre, c’est que n’importe qui en est capable ! D’ailleurs, je vous mets en lien mon cours de cuisine, si l’envie vous titille… 😉

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