Je suis juste heureux de me joindre à vous ces jours-ci avec ce qui restera de tous les temps parce que la meilleure démo pour l’indépendance à l’intérieur de l’histoire de notre nation. Il y a cinq ans, un excellent Américain, quelle que soit l’ombre symbolique que nous représentions, a signé la Proclamation d’émancipation. Ce décret capital a émergé comme étant une excellente lumière de balise de souhait pour d’innombrables esclaves nègres qui avaient auparavant été brûlés dans les flammes de l’injustice flétri. Il est apparu comme une aube joyeuse pour terminer la longue nuit de captivité. Mais un siècle plus tard, nous devons faire face au simple fait déchirant que le Noir n’est toujours pas gratuit. Cent ans plus tard, la vie du Noir est toujours tristement paralysée par les menottes de la ségrégation et aussi les chaînes de la discrimination. 100 ans plus tard, les modes de vie des nègres sur la malheureuse île de la pauvreté au milieu d’un immense océan de richesse en substances. Cent ans plus tard, le Noir reste languissant à l’intérieur de la communauté des États-Unis et se retrouve en exil au sein de ses biens personnels. Nous sommes donc venus ici aujourd’hui pour dramatiser une situation épouvantable. Dans un sens, nous devons maintenant visiter la capitale nationale pour encaisser un chèque. Lorsque les architectes de notre république ont publié les magnifiques paroles de la Constitution ainsi que la Proclamation d’autonomie, ils mettaient votre signature sur un billet à ordre que chacun d’entre nous a fini par être l’héritier. Cette note avait été une garantie que tous les hommes bénéficieraient des privilèges inaliénables de l’existence, de la liberté et aussi de la recherche de la joie. Il est vraiment évident aujourd’hui que l’Amérique a manqué à ce promesse d’être conscient dans la mesure où son peuple de couleur est impliqué. Plutôt que d’honorer cette exigence sacrée, les États-Unis ont, à cause des Noirs, un mauvais contrôle; un chèque qui comporte un retour marqué «ressources insuffisantes». Mais nous refusons d’imaginer que cette institution bancaire de droit propre est en faillite. Nous refusons d’imaginer que nous avons maintenant des ressources inadéquates au sein des excellentes chambres fortes d’opportunité de la nation. Pour que nous soyons venus encaisser ce chèque, soyez sûrs qu’il nous fournira à la demande la richesse de la liberté et la sécurité de la justice. Nous sommes également venus dans ce lieu sacré pour rappeler aux États-Unis l’urgence intense d’aujourd’hui. Cela peut être pratiquement pas le temps de se lancer dans le chic de se rafraîchir ou d’accepter la drogue tranquillisante du gradualisme. Le moment est venu d’aider à concrétiser la promesse de la démocratie. Le temps est venu de passer de la vallée sombre et désolée de la ségrégation à la route ensoleillée des droits raciaux propres. C’est le moment d’ouvrir les portes de l’opportunité à tous les enfants de Dieu. Il est maintenant temps de sortir notre pays des sables mouvants de l’injustice raciale pour le solide rock and roll de la fraternité.
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